Pour l’amour du pays
par les yeux du monde

La France a puissamment agi sur le destin des peuples et des nations ; sa contribution au perfectionnement moral et intérieur de l’homme, ainsi que ses apports à l’amélioration matérielle de la société furent nombreux et souvent décisifs.

Traces de France vous invite à découvrir les hauts faits d’un pays et d’un peuple sans pareils dans l’histoire moderne tant il est vrai, comme l’a remarqué Louis-Philippe MAY, que si l’on a souvent parlé du miracle grec, on n’a jamais parlé du « miracle gaulois ».

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TOUS LES PAYS

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L’influence, qu’est ce que c’est ?

« Être influent aujourd’hui, c’est agir comme décideur et être perçu comme tel, avec quelques autres. C’est donc produire des idées qui intéressent les autres. Ne pas cesser de penser le monde. En lançant des entreprises qui nous dépassent »

Principes wikipedia

La vérifiabilité, la neutralité du point de vue et l’interdiction du travail inédit.

Juan Pablo FUSI (1945-), Académie royale d’histoire

« Pour ce qui concerne l’Espagne, par conséquent, ce ne fut pas le sentiment de nation qui conduisit au réformisme bourbonien, mais le contraire : ce fut le centralisme bourbonien, le réformisme éclairé, qui finirait par créer le sentiment de nation »

Juan Pablo Fusi Aizpurua, né le 24 septembre 1945 à Saint-Sébastien, est un historien espagnol, orienté fondamentalement sur l'histoire de l'Espagne contemporaine et, plus spécialement, sur le Pays basque et les problèmes nationalistes.

S.E.Mme Pilar Armanet, Ambassadeur du Chili en France

« La France a toujours été présente dans la construction de notre identité en tant que nation. Notre idéal républicain a été inspiré par les grands philosophes français qui nous ont montré les chemins de la liberté, de l’égalité et de la fraternité ; leur empreinte s’est exprimée à travers nos institutions naissantes »

Jean-Jacques Salverda de Grave (1863-1947), linguiste et philologue néerlandais.

« J’ai la quasi-certitude de vous apporter un sujet qui doit vous être sympathique. Ce sujet, le voici : il consiste à exposer un chapitre de l’histoire des rapports qui existent entre mon pays, la Hollande, et le vôtre, à parler de l’influence que la langue française a eue sur le néerlandais, influence qui est le signe extérieur de l’action que votre civilisation a exercée sur la culture des Pays-Bas. Cette action a été si profonde que les quatre leçons que je me propose de donner ici, ne suffiraient certainement pas à la traiter à fond »

Klaus Mann, écrivain allemand, ✞ 1949 à Cannes

« Que défendons-nous donc contre l’agression barbare des fascismes ? Précisément cet esprit européen. J’ai le sentiment que la littérature française le représente aujourd’hui avec le plus de pureté. Voilà pourquoi cette littérature m’est chère. Et comme je souhaite que notre Europe nous soit conservée, je souhaite aussi que la France demeure forte ».

Alfred Milner ✞ 1925 Canterbury, Homme politique et administrateur colonial britannique

« Tout ce que l’Égypte emprunta à l’Europe, dans l’ordre matériel aussi bien que dans l’ordre intellectuel, lui vint d’abord de la France. Si ses hautes classes furent quelque peu instruites, elles le furent par des maîtres français et dans les idées françaises ; le français devint même une langue officielle côte à côte avec l’arabe, et encore aujourd’hui, c’est en un français boiteux que les Anglais au service de l’Égypte échangent leurs lettres officielles. » (1892)

Georg Brandes (Copenhague, 1842 – Copenhague, 1927), écrivain et critique littéraire danois.

« Trois volumes de mon Histoire des courants littéraires au XlXe siècle sont consacrés à montrer l’influence subtile et prédominante des idées et des formes littéraires françaises sur la culture des peuples européens. De la dette intellectuelle que j’ai contractée envers la pensée française vous trouverez un témoignage constant dans toute mon œuvre, dans mes amitiés personnelles, mes préférences esthétiques, la forme même de mes livres »

Joséphine Baker, née le 3 juin 1906 à Saint-Louis (Missouri), ✞ 1975 Paris

 « Un jour, j’ai réalisé que j’habitais dans un pays où j’avais peur d’être noire. C’était un pays réservé aux Blancs. Il n’y avait pas de place pour les Noirs. J’étouffais aux États-Unis. Beaucoup d’entre nous sommes partis, pas parce que nous le voulions, mais parce que nous ne pouvions plus supporter ça… Je me suis sentie libérée à Paris ».

Fritz Schalk, romaniste, Vienne 1902-, ✞1980 Cologne

« II serait bien téméraire de vouloir dresser en une courte communication un tableau de toute la littérature qu’a suscitée en Allemagne au XVIIe siècle, l’influence de la France, de sa littérature et de sa philosophie »


Communication, Université de Cologne, VIIe congrès de l’Association internationale des études francaises, le 27 juillet 1955

Geraldo Luiz De Mori. Jésuite. Belo Horizonte, Brésil

« Ce qui frappe d’emblée le Brésilien qui entre en relation avec un Français, c’est l’idée que la plupart des Français ont d’eux-mêmes et du monde. Tout passe, pour ainsi dire, par leur « nombril ». Ce regard de l’autre à partir de soi existe chez tous les peuples, mais chez les Gaulois il est peut-être plus prononcé. La responsabilité en revient sans doute, encore une fois, à l’histoire, car la France est l’une des nations qui ont le plus marqué le monde moderne. »

Jeffrey David Sachs, né en 1954, États-Unis

« La voix de la France est écoutée, et j’aimerais qu’elle s’élève encore plus, et qu’elle s’exprime vigoureusement, et qu’elle soit traduite dans les faits par un leadership politique fort qui prendrait des engagements et mettrait toutes les ressources nécessaires dans ce combat des prochaines décennies pour un monde plus juste. »
Jeffrey David Sachs

Émile Haumant (1859-1942), professeur honoraire de langue et littérature russe

« Dans les deux siècles de vie russe que nous venons de parcourir, nous avons constaté la prédominance à peu près continue des influences françaises. Comme on chercherait vainement un autre pays où leur action eût été aussi longue et profonde, il faut croire que la Russie a eu des raisons à elle de s’attacher à nous plus que les autres n’ont fait »