A peine proclamée, la République avait dû se battre pour survivre contre les puissances européennes coalisées. Depuis les victoires de 1794, d’autres ambitions l’emportent sur la défense

Pour l'amour du pays, par les yeux du monde
A peine proclamée, la République avait dû se battre pour survivre contre les puissances européennes coalisées. Depuis les victoires de 1794, d’autres ambitions l’emportent sur la défense
La politique du Directoire vise à agrandir la France par des annexions transformées en départements et à l’entourer de républiques-sœurs, soumises à son influence très autoritaire.
La tentative militaire de l’Angleterre et des émigrés de rétablir la royauté et de relancer la guerre civile en France vient d’échouer.
L’armée catholique et royale de Vendée, essentiellement composée de paysans, est écrasée par l’armée républicaine à Cholet (17 octobre 1793), puis au Mans (12 décembre)
L’insurrection vendéenne ne rendra les armes qu’après plusieurs années d’une inexpiable guerre civile, jalonnée de violences et d’exactions réciproques.
Le 28 août, 13 000 Britanniques, Espagnols, Sardes et Napolitains débarquent à Toulon, qui peut désormais assurer aux coalisés une base pour tenter une invasion. Il est donc vital pour le Comité de salut public de reprendre possession de ce site stratégique.
Le 11 juillet 1792, face aux défaites militaires et aux menaces d’invasion, l’assemblée législative déclare « la Patrie en danger » et la levée de 50 000 volontaires parmi les gardes nationales.
La victoire de Valmy consacre la chute de la royauté. La Convention proclame la république le 21 septembre 1792.
La notion d'invasion française désigne l'occupation de la Suisse par les troupes françaises dans la première moitié de l'année 1798.
La bataille d'Iéna, traumatisante pour la Prusse, fait partie des épisodes mythiques de l'épopée napoléonienne