« N’est-ce pas par une traduction d’Atala, de Chateaubriand, que Joseph Jungmann a recréé la langue poétique tchèque moderne ?»

Pour l'amour du pays, par les yeux du monde
« N’est-ce pas par une traduction d’Atala, de Chateaubriand, que Joseph Jungmann a recréé la langue poétique tchèque moderne ?»
2 286 titres d’imprimés parmi lesquels 632 ouvrages allemands, 788 livres français, 557 livres italiens, 141 livres espagnols et 54 livres de géographie en diverses langues
Née en 1858 et décédée en 1934, Zdenka Braunerova était, à son époque, un des ponts les plus solides entre les cultures tchèque et française
Le peuple tchèque a cherché en France une image politique, une inspiration artistique et surtout un allié politique antigermanique. La francophilie n’était qu’un instrument, une arme de la société tchèque dans la situation de la « germanification » du peuple et de la centralisation d’État niant les droits tchèques.
C’est à Darney dans les Vosges où les soldats tchècoslovaques reçoivent, en juin 1918, leur drapeau, en présence du Président Poincaré. La France offre également un soutien diplomatique déterminé aux efforts du jeune État naissant.
Le 30 juin 1918 est une date essentielle pour l’histoire de la Tchécoslovaquie. Dans la commune vosgienne de Darney, le Président Raymond Poincaré, en présence d’Edvard Beneš, membre fondateur du Conseil national tchécoslovaque, remet à l’armée tchécoslovaque son « drapeau national ». Il prononce un discours important.
Le 16 décembre 1917, le président de la République française décrète la création d’une armée tchécoslovaque autonome, [...]. C’est pour la nation tchécoslovaque le début de sa reconnaissance juridique.
Mathieu d’Arras (1290? Arras – 1352, Prague) est un architecte, sculpteur et maître-maçon français. Il est le premier architecte de la cathédrale Saint-Guy de Prague.
L'endroit le plus étroitement lié à la naissance de la Tchécoslovaquie, la maison au numéro 18, rue Bonaparte, dans le quartier parisien de Saint-Germain-des-Prés
Plus qu'une attirance pour la France, la francophilie tchèque fut un phénomène identitaire
Cette cérémonie, en apparence modeste, est symboliquement forte puisqu’elle pose, avec la remise du drapeau, les fondements d’un Etat nouveau.
La France a été la première à reconnaître la Tchécoslovaquie, le 29 juin 1918. Elle l’aurait reconnu plus tôt, s’il n’y avait pas eu des résistances britanniques notamment, et italiennes.
En 1916, le Comité tchèque à l'étranger se transforme en Conseil national des pays tchèques et installe son siège à Paris.
Il fit venir de la Bourgogne des ceps de vigne pour en introduire la culture en Bohême et il fit appel à des architectes français qui commencèrent la construction de la cathédrale de Prague
En 1917, la Colonie prend le qualificatif de « tchécoslovaque », alors que l’émigration politique a fait de Paris son centre en y installant un Comité National Tchécoslovaque présidé par les futurs fondateurs de l’Etat, Masaryk, Beneš et Štefánik.