Ce journal fut pendant près de vingt ans un organe de presse en langue française, porte-parole semi-officiel de la Porte Ottomane

Pour l'amour du pays, par les yeux du monde
Ce journal fut pendant près de vingt ans un organe de presse en langue française, porte-parole semi-officiel de la Porte Ottomane
Le Spectateur de l'Orient fut donc la première feuille périodique et politique qui parut en Turquie
Dans cette période où les revendications féministes sont à leur apogée en Turquie, une intelligentsia féminine parfaitement francophone fait son apparition sur la scène socio-culturelle et politique.
Le français perdra le monopole d’être la seule langue enseignée dans l’enseignement supérieur en 1929, et sa suprématie au profit de l’anglais dans les années qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale.
Dans la nouvelle école de médecine, où l'on enseignait en français et avec des méthodes occidentales, l'influence des Italiens, qui pratiquaient la médecine à Beyoglu (Pera), diminuait peu à peu et le français devenait la langue commune des médecins.
Ainsi l'Angleterre, pour tout fruit d'une expédition hasardeuse, n'eut que le regret d'avoir exaspéré les Turcs et consolidé l'influence française à Constantinople, en fournissant à la nation l'occasion de jouer un beau rôle.
Il faut souligner l’influence non négligeable de la science pharmaceutique française sur la pharmacie ottomane. Les pharmacopées publiées à Istanbul à l’époque ottomane ont été rédigées pour la plupart en langue française
Le Sultan Mahmut II qui assiste personnellement à la cérémonie d’ouverture le 14 février 1839 explique, dans son discours, pourquoi l’enseignement est dispensé en français
le traité de Belgrade est un succès pour la diplomatie française qui est parvenue à préserver les positions ottomanes face au rival autrichien.
"Directement et indirectement l'action de la France en faveur de la Turquie avait largement dépassé le cadre de ses intérêts particuliers" (L-P. MAY, Apports de la France..., p. 427)
Accord secret franco-britannique relatif au démembrement de l'Empire ottoman et, plus spécialement, au partage de ses provinces arabes entre la France et la Grande-Bretagne.
Entre 1916 et 1922, l’empire ottoman et ses marches firent l’objet d’intenses tractations entre Français et Britanniques.
Lorsqu’il s’agit de renforcer l’efficacité de la police ottomane et d’accroître les compétences de ses agents, c’est à des experts français que fait appel le pouvoir hamidien
Comme pour celle de la photographie, du télégraphe ou du chemin de fer, les Turcs doivent aux Français l’introduction de la presse dans leur pays
Aucune autre métropole n'exerçait pareille fascination.