"J'ai fait les plans du fort de Kameda selon le style français que j'ai appris de ceux qui sont venus l'année dernière"

Pour l'amour du pays, par les yeux du monde
Il n’en reste pas moins que par l’importance de son parcours pour le Japon pré-moderne, et sans qu’il s’en soit toujours rendu compte, le Second Empire ne peut et ne doit être détaché de l’histoire de l’ouverture et de la modernisation du Japon.
Charton, Jean. « La France du Second Empire au Japon, 1858-1871. Un succès éphémère ? »,
"J'ai fait les plans du fort de Kameda selon le style français que j'ai appris de ceux qui sont venus l'année dernière"
Le 9 octobre 1858 est signé le Traité de paix, d'amitié et de commerce entre la France et le Japon qui fonde les relations officielles entre les deux pays.
La relation économique entre la France et le Japon débuta avec le Traité d'amitié et de commerce France-Japon de 1858 (an 5 de l'ère Ansei).
La pensée politique française [...] eut de grandes répercussions sur le militantisme politique comme le Mouvement pour la liberté et les droits du peuple.
La France compta parmi les pays qui poussèrent le Japon à sortir de sa politique d’isolement durant les derniers jours du shogunat Tokugawa.
Il n’en reste pas moins que par l’importance de son parcours pour le Japon pré-moderne, et sans qu’il s’en soit toujours rendu compte, le Second Empire ne peut et ne doit être détaché de l’histoire de l’ouverture et de la modernisation du Japon.
Jules Brunet, devenu ami proche d'Enomoto Takeaki, l'amiral du shogun, monte une petite troupe nippo-française qui se bat - et perd - aux côtés des derniers samouraïs lors de la victoire de l'Empereur à Hakodate qui signe la fin du régime féodal au Japon.
« Le dernier samouraï » a bel et bien existé. C’était un instructeur d’artillerie français, Jules Brunet, dont l’épopée nippone n’a rien à envier à la fiction hollywoodienne.
" La confédération du Nord m’a renouvelé ses instances ; ses princes, amis de la France, déclarent avoir besoin de mes conseils et m’ont tous promis de m’obéir "
Ce monument commémore le courage des grands explorateurs et souligne l'amitié franco-japonaise. Entre les deux "voiles" du mémorial, symbolisant les deux frégates, on aperçoit le monument triangulaire marquant la position du Cap Soya, pointe septentrionale de l'archipel japonais et, à l'horizon, le VENDEMIAIRE pénétrant dans le détroit.
Il semble que les études physiocratiques ont débuté, au Japon, sur l'initiative des éditeurs du Journal Economique de Tokyo {Tokyo Keizai Zasshi), partisans, durant l'ère Meiji, du libéralisme économique.
On ne le sait pas assez : c'est la France qui a créé le premier arsenal maritime du Japon, à Yokosuka en 1865
Les Français ont activement participé à la modernisation militaire de l’archipel avec l’envoi de plusieurs missions.
La filature de Tomioka illustre le transfert précoce et pleinement réussi des techniques séricicoles industrielles françaises au Japon
On ne peut qu’être frappé de la profondeur et de l’intensité des relations culturelles et intellectuelles que nouèrent le Japon et la France.