À la fin du xixe siècle, la prépondérance française en Haïti atteint son apogée

Pour l'amour du pays, par les yeux du monde
À la fin du xixe siècle, la prépondérance française en Haïti atteint son apogée
Les Généraux [...] ont tous juré à la postérité, à l' univers entier, de renoncer à jamais à la France et de mourir plutôt que de vivre sous sa domination.
Que la langue française soit encore comprise en Haïti, deux cents ans après la rupture marquée par la proclamation de l’indépendance nationale le premier janvier 1804, relève du miracle.
L’Hexagone est le bailleur de fonds d’Haïti mais ce n’est pas le seul lien majeur entre les deux pays
Quand, en 1791, les colons voulurent secouer le joug de la métropole qui se réservait leurs marchandises grâce au privilège de l’Exclusif, les esclaves en profitèrent pour se soulever et les « sang-mêlés » revendiquèrent la citoyenneté française. Ils l’obtinrent en 1792, l’esclavage étant aboli sur place l’année suivante, à la faveur de la guerre contre l’Angleterre et l’Espagne.