(…) Así, a un Renacimiento de tipo clásico, basado, sobre todo, en la reinterpretación de los modelos del siglo I a. C., le siguió un Barroco, igualmente clásico pero que volvía la vista hacia el siglo I d. C. Por otra parte, la crisis espiritual y política provocada en Europa por las reformas religiosas del siglo XVI favoreció el cambio de tendencia artística e incluso la diferenciación, si bien poco nítida, entre los gustos artísticos del norte y del sur de Europa de acuerdo con las opciones religiosas victoriosas.

En toda Europa se mantuvo durante todo este periodo, como marco cultural de referencia, una Edad Antigua idealizada que los artistas europeos nunca dejaron de intentar recuperar, adaptada a sus intereses. Por eso, con las guerras de religión en un punto muerto y Francia ocupando la escena central europea durante el reinado de Luis XIV, llegó a establecerse un cierto consenso general en torno a las características básicas de ese paraíso cultural perdido y teóricamente reconstruido. Es lo que se conoce con el nombre de Neoclasicismo y su época de desarrollo se extendió a lo largo de todo el siglo XVIII. En ese momento, la estructura de la cultura europea es tan sólida que los nuevos modelos ya no tienen como referentes los teóricos cánones grecorromanos sino las propias reinterpretaciones de estos cánones llevadas a cabo por los artistas europeos, sobre todo franceses.

(…) Ainsi, à une Renaissance de type classique, fondée avant tout sur la réinterprétation des modèles du Ier siècle avant JC. C., suivi un baroque, également classique mais qui remontait au premier siècle après JC. C. D’autre part, la crise spirituelle et politique provoquée en Europe par les réformes religieuses du XVIe siècle a favorisé le changement de tendance artistique et même la différenciation, bien que peu nette, entre les goûts artistiques de l’Europe du Nord et ceux de l’Europe du Sud selon les avec les options religieuses victorieuses.

Dans toute l’Europe, tout au long de cette période, comme cadre de référence culturelle, s’est maintenue une antiquité idéalisée que les artistes européens n’ont cessé de tenter de récupérer, adaptée à leurs intérêts. Ainsi, alors que les guerres de religion sont au point mort et que la France occupe le devant de la scène européenne sous le règne de Louis XIV, un certain consensus général va s’établir autour des caractéristiques fondamentales de ce paradis culturel perdu et théoriquement reconstruit. C’est ce que l’on appelle le néoclassicisme et sa période de développement s’étend sur tout le XVIIIe siècle. A cette époque, la structure de la culture européenne était si solide que les nouveaux modèles ne s’appuyaient plus sur les canons théoriques gréco-romains, mais sur les réinterprétations mêmes de ces canons réalisées par les artistes européens, surtout français.

Le néoclassicisme était le moment culturel le plus vaste et le plus général de ceux qui se sont produits en Europe au cours de cette période classique. De plus, d’un point de vue intellectuel, sa large diffusion était liée au succès du mouvement philosophique des Lumières, qui a fait rayonner son influence dans des domaines encore plus larges de la société européenne.

La fin de cette Période Classique est liée, comme la fin de l’Âge Moderne, à la Révolution française et, plus précisément, à l’échec de l’Empire napoléonien, dernier refuge du néoclassicisme. En fait, il n’est pas surprenant que l’étape suivante de la culture européenne, l’étape de dissolution, ait commencé précisément en Grande-Bretagne, le grand ennemi politique et militaire de la France, et que les modèles qui ont débuté dans la seconde moitié du XVIIIe siècle invoquent : par exemple, au théâtre, soyez Shakespeare et Calderón, tous deux inconscients, dans leur conception théâtrale, de ce monde classique fictif reconstruit par les humanistes. [E. G.]