L'architecture coloniale française, avec ses grands balcons et ses toits en tuiles, a dessiné pendant des décennies le visage des villes du Cambodge

Pour l'amour du pays, par les yeux du monde
Entre l’établissement du protectorat au milieu du XIXe siècle et l’Exposition de 1931, un long chemin a été parcouru pour la reconnaissance et l’affirmation d’une identité culturelle propre au Cambodge.
Gabrielle Abbe, Panthéon Sorbonne
L'architecture coloniale française, avec ses grands balcons et ses toits en tuiles, a dessiné pendant des décennies le visage des villes du Cambodge
Entre l’établissement du protectorat au milieu du XIXe siècle et l’Exposition de 1931, un long chemin a été parcouru pour la reconnaissance et l’affirmation d’une identité culturelle propre au Cambodge.
En janvier 1860, le turbulent naturaliste redécouvrit la cité, alors perdue, d’Angkor.
Longtemps difficile d’accès, le site d’Angkor, un des plus spectaculaires d’Asie, est devenu aujourd’hui l’une des destinations privilégiées du tourisme international.
Des reconstitutions de monuments khmers d'une rare beauté deviennent ainsi les attractions phares des Expos Universelles parisiennes de 1878, 1889 et 1900.
le roi du Cambodge Norodom Ier, monté sur le trône en 1860, va demander la protection d'une puissance étrangère qui s'intéresse justement à la région : la France.