Fortement influencé par les idées des Lumières françaises, le prince abbé Martin Gerbert tenta de sauver le monastère bénédictin, menacé de fermeture. La construction de cette cathédrale se voulait un témoignage en pierre de la nouvelle époque de l’histoire intellectuelle.
Bref aperçu historique Un monastère bénédictin dans l’actuel St. Blasien a été mentionné pour la première fois au IXe siècle (Kloster St. Blasien). Le monastère était l’un des plus importants de la Forêt-Noire de la fin du Moyen Âge jusqu’à sa sécularisation en 1806. Les derniers moines ont déménagé (par un détour) à St. Paul im Lavanttal (Carinthie). Après cela, l’une des premières usines de machines en Allemagne a été installée dans le monastère. Depuis 1934, le célèbre collège jésuite St. Blasien avec internat est installé dans l’ancien monastère.
Après un incendie catastrophique en 1768, l’architecte Pierre Michel d’Ixnard fait construire en 1768-1781 une nouvelle église abbatiale de style classique ancien. Avec un diamètre de 36 mètres et une hauteur de 63 mètres, la structure en forme de dôme est la quatrième plus grande du genre en Europe. (Traduction Google)
Die grandiose Kuppel der ehemaligen benediktinischen Klosterkirche zieht den Blick des Betrachters unwillkürlich auf sich. Wie kommt ein so majestätisch wirkender Kirchenbau in die Waldeinsamkeit des Albtals?
Diese Frage ist nicht zu beantworten, ohne die geniale Person des Erbauers und seiner geistigen Weltsicht Fürstabt Martin Gerbert.
Stark vom Gedankengut der französischen Aufklärung beeinflusst, die den Glauben an Gott durch den Glauben an die Vernunft ersetzen wollte, suchte er nach der Brandkatastrophe des Jahres 1768 das von der Aufhebung bedrohte Benediktinerkloster zu retten. Der Bau dieses Domes sollte ein steingewordenes Zeugnis sein für die neue geistesgeschichtliche Epoche. Eine Antwort auf die Aufklärung in dreifacher Hinsicht: durch seine theologische Konzeption der Vereinbarkeit von Glaube und Vernunft, durch die neue klassizistische Architektur, die den Sakralbau im Stil der Moderne ermöglichte, schließlich als „letztes Aufbäumen gegen die von Untergangsstimmung gekennzeichnete kirchenpolitische Lage“. (H. Brommer)
Der sogenannte „Schwarzwälder Dom“ wurde im Jahr 1783 als Abteikirche mit der damals drittgrößten Kirchenkuppel in Europa eingeweiht.
Keine 100 Jahre später, 1874, erlebte der Dom erneut eine schwere Brandkatastrophe. 200 Jahre nach der Weihe wurde durch eine umfassende Restaurierung die heutige Innenausstattung erstellt: Die Rotunde strahlt in weißem Marmor, das Gestühl und die Orgel am Ende des Mönchchores stehen dazu im farblichen Kontrast. Die Harmonie und befreiende Weite des Innenraumes beruhen wohl auf der Ebenmäßigkeit der Proportionen. Das Rund des zentralen Kuppelraumes entspricht im Durchmesser mit 36 Metern genau der Höhe vom Fußboden bis zum Scheitel der Kuppel. Die Säulen, die wie eine innere Schale den Raum umfassen, ragen 18 Meter empor und tragen die Kuppel als Halbkugel, deren Radius ebenfalls 18 Meter beträgt. Der Chor hat wiederum eine Länge von zwei mal 18 gleich 36 Metern. Auch die Außenmaße sind auf dieser Harmonie aufgebaut: Der Breite der Außenfassade von 50 Metern entspricht der Höhe der Hauptkugel, die wiederum 50 Meter hoch ist. Auf der Domkuppel strahlt weithin sichtbar der goldene Reichsapfel mit dem Kreuz, der von der Zeit verkündet, als St. Blasien noch Reichsabtei war.
(google translate) La magnifique coupole de l’ancienne église du monastère bénédictin attire involontairement le regard du spectateur. Comment une église si majestueuse est-elle entrée dans la solitude forestière de l’Albtal ?
Cette question ne peut trouver de réponse sans la personnalité ingénieuse du bâtisseur et sa vision spirituelle du monde, le prince abbé Martin Gerbert.
Fortement influencé par les idées des Lumières françaises, qui voulaient remplacer la croyance en Dieu par la croyance en la raison, après l’incendie catastrophique de 1768, il tenta de sauver le monastère bénédictin, menacé de fermeture. La construction de cette cathédrale se voulait un témoignage en pierre de la nouvelle époque de l’histoire intellectuelle. Une réponse aux Lumières à trois égards : par sa conception théologique de la compatibilité de la foi et de la raison, par la nouvelle architecture classique, qui a rendu possible la construction sacrée dans le style moderne, enfin comme « la dernière rébellion contre la situation politique ecclésiastique caractérisée par une humeur de malheur ». (H. Brommer)
La soi-disant « cathédrale de la Forêt-Noire » a été inaugurée en 1783 en tant qu’église abbatiale avec ce qui était alors le troisième plus grand dôme d’église d’Europe.
Moins de 100 ans plus tard, en 1874, la cathédrale a connu un autre grave incendie. 200 ans après la consécration, l’intérieur d’aujourd’hui a été créé dans une restauration complète : la rotonde brille en marbre blanc, les bancs et l’orgue au bout du chœur des moines sont de couleur contrastée. L’harmonie et l’étendue libératrice de l’intérieur reposent probablement sur la régularité des proportions. D’un diamètre de 36 mètres, le cercle du dôme central correspond exactement à la hauteur du sol au sommet du dôme. Les piliers, qui entourent la salle comme une coquille intérieure, s’élèvent à 18 mètres et soutiennent le dôme comme un hémisphère, dont le rayon est également de 18 mètres. Le chœur quant à lui a une longueur de deux fois 18 égale à 36 mètres. Les dimensions extérieures sont également basées sur cette harmonie : la largeur de la façade extérieure de 50 mètres correspond à la hauteur de la sphère principale, qui à son tour fait 50 mètres de haut. Sur le dôme de la cathédrale, l’orbe impérial doré avec la croix brille de loin, proclamant l’époque où Saint-Blasien était encore une abbaye impériale.
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