Verbatim

illustration : château de Herrenchiemsee, 1878-1886, Bavière, réplique du château de Versailles

Peter Borscheid (* 12. November 1943 in Trier) ist ein deutscher Historiker.

Peter Borscheid (1943- ), historien allemand

« Quand nous parlons de l’histoire politique de l’Allemagne au xixe siècle, une affirmation est toujours en vigueur : à la source, il y eut Napoléon. C’est lui qui a donné ses bases à l’Allemagne moderne »

Elena Musiani est docteure en Histoire contemporaine de l’Université de Bologne

Elena MUSIANI, historienne italienne

« L’idée moderne de nation […] a été en fait apportée par les deux étapes de l’occupation française. La France apporte à l’Italie le cadre d’un État-nation, le code civil, le recul des particularismes régionaux, les bases d’une économie de marché »

Juan Pablo Fusi Aizpurua, né le 24 septembre 1945 à Saint-Sébastien, est un historien espagnol, orienté fondamentalement sur l'histoire de l'Espagne contemporaine et, plus spécialement, sur le Pays basque et les problèmes nationalistes.

Juan Pablo FUSI (1945-), Académie royale d’histoire

« Pour ce qui concerne l’Espagne, par conséquent, ce ne fut pas le sentiment de nation qui conduisit au réformisme bourbonien, mais le contraire : ce fut le centralisme bourbonien, le réformisme éclairé, qui finirait par créer le sentiment de nation »

Alfred Milner ✞ 1925 Canterbury, Homme politique et administrateur colonial britannique

« Tout ce que l’Égypte emprunta à l’Europe, dans l’ordre matériel aussi bien que dans l’ordre intellectuel, lui vint d’abord de la France. Si ses hautes classes furent quelque peu instruites, elles le furent par des maîtres français et dans les idées françaises ; le français devint même une langue officielle côte à côte avec l’arabe, et encore aujourd’hui, c’est en un français boiteux que les Anglais au service de l’Égypte échangent leurs lettres officielles. » (1892)

Henri Pirenne ✞ 1935 Uccle, Belgique

« Pour retrouver dans l’histoire antérieure l’exemple d’un semblable prestige, il faut remonter, malgré la différence foncière des époques et des sociétés, à la diffusion de la littérature et de la langue grecque dans l’Empire romain à partir du IIe siècle avant Jésus-Christ. La comparaison est d’autant plus exacte que, pour la France comme pour la Grèce, elle s’applique à l’art en même temps qu’aux mœurs et à la littérature. »

Henri Pirenne ✞ 1935 Uccle, Belgique

« C’était à la France pourtant, qui avait arrêté en Occident l’expansion continentale de l’Islam, qu’il était réservé de reconstituer l’Europe sur des bases nouvelles. D’elle dépendait l’avenir. »

SAINT-PÈRE JEAN-PAUL II

« Alors permettez-moi, pour conclure, de vous interroger: France, Fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême? Permettez-moi de vous demander: France, Fille de l’Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme, à l’alliance avec la sagesse éternelle? »

Heinrich Graetz, ✞ 1891 Munich, historien et théologien juif prussien

« Ce que Mendelssohn ne croyait possible que dans un avenir lointain, ce que les défenseurs des Juifs, Dohm et Diez, n’osaient exprimer que sous forme de vœu, la France le réalisa avec une merveilleuse rapidité » Heinrich Graetz, La Révolution française et l’émancipation des Juifs (1789-1806)

Albert Sorel (1842-1906)

« Les nations avaient été, longtemps à leur insu, toute la raison d’être, toute la force vive, et si l’on peut parler ainsi, toute la sève de l’histoire : la Révolution française les appela à la conscience d’elles-mêmes et décida leur avènement. La France le provoqua lorsqu’elle ne le consacra point de ses propres mains »

Jonathan Israel (1946-), historien britannique

« Il faut célébrer la progressivité de l’impôt comme l’un des grands legs de la Révolution, qui l’instaura pour la première fois de l’histoire. Les Pères fondateurs de la république américaine n’y ont même jamais pensé »

Thomas Babington Macaulay, 1859 ✞ Londres, historien et homme politique britannique

« La France réunissait à cette époque tous les genres de supériorité. Sa gloire militaire était à son apogée… Son autorité était suprême dans toutes les matières de bon ton, depuis le duel jusqu’au menuet ; c’était elle qui décidait de la coupe de l’habit d’un gentilhomme, de la longueur de sa perruque; qui décidait si les talons de ses souliers devaient être élevés ou bas; si le galon de son chapeau devait être large ou étroit. En littérature, elle donnait des lois au monde ; la renommée de ses grands écrivains remplissait l’Europe. Aucune autre nation ne pouvait montrer un poète tragique égal à Racine, un poète comique égal à Molière, un poète badin aussi agréable que La Fontaine, un orateur aussi puissant que Bossuet. La splendeur littéraire de l’Italie et de l’Espagne s’était éteinte : celle de l’Allemagne ne s’était pas encore levée. Le génie des hommes éminents qui faisaient l’ornement de Paris brillait donc avec un éclat qui s’augmentait encore par le contraste. La France exerçait alors sur le genre humain un empire que la république romaine elle-même n’exerça jamais »


Cité par Louis Charlanne, dans L’ influence française en Angleterre au XVIIe siècle

Raúl Porras Barrenechea † 1960 District de Miraflores, Pérou

« Lorsqu’en 1912, Francisco García Calderón publia son substantiel ouvrage, préfacé par Raymond Poincaré, Les Démocraties Latines de l’Amérique, l’influence culturelle de la France au Pérou et sur tout le continent latino-américain était prédominante et quasi exclusive »

Victor Hugo ✞ 1885

« La France modifie et corrige l’arbre, et sur un passé qu’elle subit greffe un avenir qu’elle choisit »

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