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An American Renaissance : un voyage à travers l’architecture Beaux-Arts de New York. (Phillip James Dodd 2021)
Par Elisa Mencarelli 14 décembre 2021

L’opulence du style Beaux-Arts prend vie dans les pages de l’ouvrage An American Renaissance : Beaux-Arts Architecture in New York City. Un récit illustré qui retrace la vie de ceux qui ont commandé, conçu et construit certains des plus fascinants bâtiments de New York.

L’idée d’âge d’or est associée à une ère de prospérité […] qui s’étend de 1870 à 1930. […] New York était dirigée par une élite autoproclamée. Il s’agissait de magnats de la finance et de l’industrie américaines, […] leur rêve était de créer une ville nouvelle, une métropole qui deviendrait également capitale culturelle. Pour montrer au monde leur richesse, leur influence et leur pouvoir nouvellement acquis

An American Renaissance: Beaux-Arts Architecture in New York City, par Phillip James Dodd, photo Jonathan Wallen, Images Publishing, 2021, 214 pages.

Ordre, symétrie, conception formelle, grandeur et ornementation élaborée. Également connu sous le nom de « classicisme Beaux Arts » ou classicisme académique, le style Beaux-Arts est une forme tardive et éclectique du néoclassicisme. Il combine l’architecture classique gréco-romaine antique aux idées de la Renaissance. L’architecture Beaux-Arts s’inscrit dans le mouvement de la « Renaissance américaine » de la fin du XIXe siècle.

L’ouvrage An American Renaissance : Beaux-Arts Architecture in New York City, publié par Images Publishing et écrit par Philip James Dodd, écrivain et architecte spécialisé dans le mouvement néoclassique, retrace l’histoire de ce processus d’« appropriation ». Le livre présente vingt bâtiments publics, en se concentrant sur les intérieurs somptueux associés à l’opulence de l’âge d’or. Certains des bâtiments et monuments présentés sont des références mondiales connues de tous. D’autres, en revanche, sont des projets architecturaux que l’histoire a oubliés, malgré leur magnificence.

Ils avaient besoin d’une architecture empreinte de grandeur, pleine de références historiques et richement ornée. Le style Beaux-Arts était né

Dans l’histoire des États-Unis, l’idée d’âge d’or – terme initialement inventé par Mark Twain – est associée à une ère de croissance, de prospérité et de changement culturel sans précédent (pensez à Gatsby le magnifique de Scott Fitzgerald et à la création de la métropole moderne que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de New York). Cette période, qui s’étend de 1870 à 1930, c’est celle qu’on désigne sous le nom de Renaissance américaine. C’était une époque d’immigration massive en provenance d’Europe et, avec l’avènement de la révolution industrielle, elle a représenté la transition d’une société essentiellement rurale à une nation urbaine. Et tout comme c’était le cas des villes de la Renaissance italienne quelque trois cents ans plus tôt, New York était dirigée par une élite autoproclamée. Il s’agissait de magnats de la finance et de l’industrie américaines, que leur pouvoir sans précédent et leurs fortunes colossales plaçaient à la tête du pays. Pour cette coterie aussi fortunée que sélective, il ne suffisait pas que la ville soit la capitale financière de la nation : leur rêve était de créer une ville nouvelle, une métropole qui deviendrait également capitale culturelle. Pour montrer au monde leur richesse, leur influence et leur pouvoir nouvellement acquis, ils avaient besoin d’une architecture empreinte de grandeur, pleine de références historiques et richement ornée. Le style Beaux-Arts était né.

[…]


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They wanted to create what historian David Gerrard Lowe refers to as a new Paris on the Hudson.

In the history of the United States, the Gilded Age-a term first coined by Mark Twain-is associated with an era of unparalleled growth, prosperity, and cultural change, incorporating palaces in Newport, F. Scott Fitzgerald’s The Great Gatsby, and the creation of the modern metropolis that we now recognize as New York City. Spanning from the 1870s to the 1930s, this period is also fittingly referred to as the American Renaissance.

It was an era of vast immigration from Europe, and with the advent of the Ind ustrial Revolution, it represented a transition from an essentially rural society to an urban nation . Nowhere was this change more evident than in New York, where in the space of seventy years the city’s population exploded from  123,000 in 1820 to over two million in 1890. And just like in the Italian Renaissance some three hundred years earlier, New York was ruled by an elite, self-appointed group. These were the titans of American finance and industry, whose unprecedented power and limitless fortunes made them supreme in the land. Their very names, Astor, Carnegie, Frick, Morgan, Rockefeller, and Vanderbilt, still reek of money. To this rich and select crew, it was not enough that the city merely be the nation’s financial capital; their collective dream was to create a new city, a new metropolis that would also become the nation’s cultural capital. Simply put, they wanted to create what historian David Gerrard Lowe refers to as a new Paris on the Hudson. To flaunt their recently acquired riches, influence, and power to the world they needed an architecture steeped in grandeur, full of historical reference, and dripping in embellishment. Enter the Beaux-Arts style.

The Beaux-Arts style came to the United States, and in particular to ew York, at precisely the right moment. Although the phrase is nothing more than the French for « fine arts, » it has come to identify a particularly monumental school of architecture that can be found in many of New York’s greatest landmarks. It is fair to say that these buildings have elevated themselves to become not just monuments located within   ew York City, but monuments of New York City. They were intended to be a testament to their age, to the bankers and industrialists who commissioned them, the architects who designed them, and the technological advancements of the day that allowed architecture to reach for the stars, both physically and metaphorically; they included the Grand Central Terminal, the New York Public Library, the Metropolitan Museum of Art, the Woolworth Building, and numerous others featured in these pages.

America has ahvays turned to Europe for instruction in the arts, and much of the inspiration for many of the wonderful buildings featured in this book was sought from France, Italy, Spain, and the United  Kingdom. […]

Ci-dessous, un EXTRAIT DE L’ARTICLE « 10 Gorgeous Beaux-Arts Buildings in NYC »
source https://untappedcities.com/ – Laura Itzkowitz

« Au retour de Paris, Hunt, McKim et les autres ont été chargés de forger une nouvelle identité architecturale pour la nation florissante et pour sa ville phare. La rue était leur canevas, et les Beaux-Arts leur style, alors qu’ils transformaient New York d’une ville provinciale de médiocrité en une métropole internationale de crainte et d’émerveillement »

Phillip James Dodd

Grand-Central-Terminal

New York City may be famous for its skyscrapers, but it’s the Beaux-Arts buildings erected during the Gilded Age that transformed the city into the exciting metropolis it is today. This period after the Civil War was characterized by unprecedented growth and modernization, with industrial tycoons amassing huge fortunes that they used not only for their own benefit but also to beautify the city — namely by constructing the kinds of Beaux-Arts buildings that existed in Europe. Architects like Richard Morris Hunt and Charles Follen McKim trained at the École des Beaux-Arts in Paris and used European architecture as inspiration for the grand museums, libraries, bank buildings, monuments, and residences commissioned by wealthy patrons like the Astors, the Vanderbilts, and the Carnegies.

« On returning from Paris, Hunt, McKim, and the others were tasked with forging a new architectural identity for the flourishing nation, and for its leading city. The street was their canvas, and the Beaux-Arts style their brush, as they transformed New York from a provincial city of mediocrity into an international metropolis of awe and wonder,” Phillip James Dodd writes in the introduction to An American Renaissance: Beaux-Arts Architecture in New York City.

New York est peut-être célèbre pour ses gratte-ciel, mais ce sont les bâtiments Beaux-Arts érigés à l’âge d’or qui ont transformé la ville en la métropole passionnante qu’elle est aujourd’hui. Cette période après la guerre civile a été caractérisée par une croissance et une modernisation sans précédent, les magnats de l’industrie amassant d’énormes fortunes qu’ils ont utilisées non seulement pour leur propre bénéfice, mais aussi pour embellir la ville, notamment en construisant les types de bâtiments Beaux-Arts qui existaient en Europe. . Des architectes comme Richard Morris Hunt et Charles Follen McKim ont été formés à l’École des Beaux-Arts de Paris et ont utilisé l’architecture européenne comme source d’inspiration pour les grands musées, bibliothèques, bâtiments bancaires, monuments et résidences commandés par de riches mécènes comme les Astor, les Vanderbilt, et les Carnegie.

« Au retour de Paris, Hunt, McKim et les autres ont été chargés de forger une nouvelle identité architecturale pour la nation florissante et pour sa ville phare. La rue était leur canevas, et les Beaux-Arts leur style, alors qu’ils transformaient New York d’une ville provinciale de médiocrité en une métropole internationale de crainte et d’émerveillement », écrit Phillip James Dodd dans l’introduction de An American Renaissance: Beaux- Architecture des arts à New York.

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