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Pierre-Yves BEAUREPAIRE, « Le siège de Yorktown », Histoire par l’image [en ligne], consulté le 22/10/2022. URL : histoire-image.org/etudes/siege-yorktown


LE SIÈGE DE YORKTOWN, EN OCTOBRE 1781
Auteur : COUDER Louis-Charles-Auguste. Lieu de conservation : musée national du château de Versailles. Date de création : 1836. Date représentée : Octobre 1781. Personnages représentés : Christian, comte de Deux-Ponts-Forbach, Armand-Louis de Gontaut-Biron, duc de Biron, Andrzej-Tadeusz-Bonawentura Kosciuszko, Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau, Claude-Anne de Rouvroy, marquis de Saint-Simon, George Washington, Gilbert du Motier, marquis de La Fayette, François-Joseph-Paul, comte de Grasse, Louis Le Bègue Duportail, Louis-Alexandre Berthier, prince de Wagram, François-Louis Thibault de Ménonville, William Lee, James Armistead Lafayette

Les alliés alignent 15 000 hommes dont 6 000 Français commandés par Rochambeau. Ces derniers, formés aux combats des théâtres d’opération européens, maîtrisent la guerre de siège. Cette expérience militaire devait s’avérer décisive pour prendre la place

 

Contexte historique

Le tournant de la guerre d’Indépendance américaine

Au cours de l’été 1781, George Washington envisage de porter un coup décisif aux Britanniques en lançant un assaut combiné, par terre et par mer, contre New York. Le commandant en chef de l’armée britannique, Henry Clinton, est d’ailleurs persuadé que New York est bien la cible désignée par les insurgents américains et leurs alliés français. Mais, face aux 17 000 Britanniques retranchés dans la ville fortifiée, leurs adversaires n’alignent pas plus de 10 000 hommes, dont 4 000 Français. L’attaque doit donc être menée plus au sud.

Fin août, en provenance des Antilles, l’amiral de Grasse entre dans la baie de la Chesapeake (Virginie) avec 3 000 hommes. L’armée de Washington fait sa jonction avec les Français le 26 septembre, interdisant à l’armée de lord Cornwallis installée à Yorktown l’accès à la mer. Les alliés alignent 15 000 hommes dont 6 000 Français commandés par Rochambeau. Ces derniers, formés aux combats des théâtres d’opération européens, maîtrisent la guerre de siège. Cette expérience militaire devait s’avérer décisive pour prendre la place, alors que Cornwallis peine à communiquer avec son supérieur Clinton, qui continue de penser que l’objectif réel des alliés est New York. Les forces de Washington et de Rochambeau se rapprochent de Yorktown, tandis que Cornwallis replie les siennes, soumises à des tirs d’artillerie de plus en plus rapprochés. Isolés, les Britanniques tentent de vaines sorties. Sans espoir d’être secouru, Cornwallis capitule avec les honneurs de la guerre le 19 octobre 1781. La Fayette écrit à Vergennes, ministre des Affaires étrangères de Louis XVI : « La pièce est jouée, monsieur le comte, et le cinquième acte vient de finir. » De fait, la prise de Yorktown précipite la fin des opérations militaires.
Cette œuvre est une commande de Louis-Philippe Ier pour la galerie des Batailles du musée d’Histoire de France à Versailles. Peinte en 1836, elle participe de la volonté de la monarchie de Juillet d’associer le glorieux héritage militaire de l’Ancien Régime et celui de la Révolution.


Analyse des images et interprétation

A lire sur HPI – L’Histoire par l’image


 

 

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