Archag Tchobanian et le Mouvement Arménophile en France par Edmond Khayadjian Première édition CNDP, Marseille, 1986 Deuxième édition SIGEST, Alfortville, avril 2001 352 pages 22 €

Résumé

Dans la dernière décennie du 19ème siècle, les provinces arméniennes de l’Empire ottoman sont à feu et à sang. Le sultan Abdul Hamid tente de régler la Question arménienne en supprimant les Arméniens : plus de 300000 sont massacrés. Au cours de la guerre mondiale, les Jeunes Turcs planifient et organisent le génocide des Arméniens.
  Quelle fut alors la réaction des écrivains et des intellectuels français devant ces actes de barbarie ? Edmond Khayadjian répond à cette question et révèle l’existence d’un vaste mouvement arménophile.
  Le poète Archag Tchobanian (1872-1954) a joué dans ce mouvement un rôle déterminant. En 1895, il quitte Constantinople et se fixe à Paris. Bien vite, il gagne à la cause arménienne de nombreuses sympathies en faisant connaître le martyre de ses compatriotes, mais aussi en montrant quel peuple est le sien. Véritable ambassadeur des lettres arméniennes, il révèle à l’opinion française les trésors de la culture arménienne.
  Anatole France, Georges Clémenceau, Jean-Jaurès et beaucoup d’autres lui apportent un soutien actif. C’est grâce à Tchobanian que de nombreux écrivains, artistes et hommes politiques sont devenus des arménophiles militants.


La génèse du livre

C’est en faisant des recherches sur l’attitude des écrivains français devant la Question arménienne que l’auteur, Edmond Khayadjian, découvre l’influence déterminante exercée par Archag Tchobanian dans la naissance et le développement d’un mouvement arménophile en France.

Dans la Première partie du livre intitulée: 
LE MOUVEMENT ARMENOPHILE EN FRANCE DE LA « CONSPIRATION DU SILENCE » A « LA SYMPATHIE DES COEURS GENEREUX ET DES NOBLES ESPRITS »

  • Le réveil du sentiment national arménien au XIXème siècle
  • Les années de formation d’un poète arménien
  • Tchobanian et Pierre Quillard à Constantinople
  • Les arménophiles de la première heure : Séverine, Henri Rochefort et Pierre Quillard
  • Les massacres d’Arménie par Clémenceau et Tchobanian
  • Une polémique avec Claude Farrère
  • Romain Rolland, Komitas et la musique arménienne
  • Le mouvement arménophile à la veille de la révolution jeune-turque

Dans la deuxième partie
LA PASSION DE L’ARMENIE  ET « LE DUR DESIR DE DURER » D’UN PEUPLE EN EXIL

Quelques chapitres:

  • Tchobanian et les Jeunes-Turcs
  • Des massacres de Cilicie
  • Tchobanian et Denys Cochin
  • Du projet des reformes à l’extermination des Arméniens
  • Les écrits de Jacques de Morgan
  • Le poème de Max Jacob
  • Réponses des arménophiles aux injures de Pierre Loti et Pierre Benoit
  • De l’armistice de Moudros au traité de Lausanne
  • Survivance du mouvement arménophile  

© 2013 – Institut Tchobanian

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