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Ce 14 juillet, l’Australie honore la mémoire de Maurice Guillaux, ce Montoirien qui fit le premier vol postal entre Melbourne et Sydney du 16 au 18 juillet 1914.

De vieux Montoiriens se souviennent encore de René Germain, aviateur militaire qui, en septembre 1913, posa son Farman entre le passage à niveau de la route des Roches et la ferme de Villeneuve. Mais qui se souvient de Maurice Guillaux ? Pourtant l’Australie va lui rendre un vibrant hommage ce 14 juillet.

Maurice Guillaux est né à Montoire le 24 janvier 1883, d’un père charron et d’une mère couturière. Le 19 février 1912, il passa son brevet de pilote. Il devint alors chef pilote de la maison Caudron et participa, les 7 et 8 avril, sur son biplan à la fête d’aviation organisée à Savigny puis, à Montoire, le 29 avril. Le 9 juin, il devait faire, sur le petit champ de manœuvre, une exhibition à Vendôme avec les aviateurs Daucourt et Obre. Les 28 et 29 juillet, il participa à la fête d’aviation de Blois sur le terrain de la Boire. En août, sollicité par la maison Clément-Bayard, il entra à son service pour piloter des monoplans métalliques et se proposa de passer son brevet militaire supérieur. Le 15 août, à l’occasion de l’inauguration du hangar aéronautique, il participa à une fête d’aviation à Romorantin. Le 9 octobre, il passait, avec succès, la 2e épreuve du brevet supérieur militaire en effectuant le trajet Issy-les-Moulineaux – Montoire et retour le lendemain. L’année 1913 fut pour lui celle des essais, des records et des exploits malgré quelques déboires. Le 26 décembre, il fut le premier à exécuter trois « looping the loop » au-dessus de Paris. Ses exploits lui valurent d’être connu dans le monde entier et, en février, il partait pour le Japon, avec son ami Repusseau afin d’effectuer des vols d’exhibition. Il arriva à Melbourne le 25 mai.
En juillet, il réalisa le premier vol de courrier officiel de Melbourne à Sydney. Il devait ensuite partir pour la Nouvelle-Calédonie, la Chine et Japon. La guerre changea ses projets. Il quitta l’Australie en août 1914 et devint instructeur, en 1917, au 5th Squadron Flying Corps en Angleterre. Il disparut le 22 mai 1917 à Villacoublay lors de l’essai d’un nouvel appareil.


Texte écrit à partir des archives d’André Michel, passionné de l’histoire de Montoire.
Cor. NR : Sylvie Foisset

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(1 commentaire)

  1. Je ne connaissais pas mais l’hommage de l’Australie est plutôt justifié

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