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Les origines françaises de la famille royale de Suède
De Jean-Baptiste Berna­dotte à la prin­cesse Victo­ria

La Rédaction | lundi 27 septembre 2010 à 17:18


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Le couple prin­cier entame aujourd’hui une visite offi­cielle dans l’Hexa­gone dans le cadre des célé­bra­tions du bicen­te­naire de la dynas­tie Berna­dotte. En 1810, Jean-Baptiste Bernadotte, un ancien maré­chal d’Empire né à Pau, montait en effet sur le trône de Suède. Ce trône dont Victo­ria héri­tera un jour…

Des origines simples

Fils de Henri et Jeanne Berna­dotte, Jean-Baptiste est né à Pau en 1763 sous le règne de Louis XV. Poussé par son père, il entame une carrière de clerc auprès du parle­ment de Navarre, où il demeure jusqu’en 1780. Avant de s’en­ga­ger comme simple soldat au régi­ment du Royal La Marine – son statut social ne lui permet en effet pas d’ac­cé­der au rang d’of­fi­cier. La révo­lu­tion française boule­verse les règles, le voilà qui gravit les éche­lons et passe lieu­te­nant en 1791, capi­taine en 1793, géné­ral de brigade en 1794, puis géné­ral de divi­sion. Il parti­cipe à la campagne d’Ita­lie en 1797 sous les ordres du géné­ral Bona­parte et devient ambas­sa­deur de France à Vienne en 1798.

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Après avoir exercé quelques mois les fonc­tions de ministre de la Guerre, il est nommé maré­chal en 1804 et parti­cipe à la bataille d’Aus­ter­litz, l’an­née suivante. Nommé gouver­neur des villes de Brême, Hambourg et Lübeck de 1807 à 1809, Berna­dotte fait preuve de grandes quali­tés admi­nis­tra­tives. Lors de la prise de Lübeck par les armées françaises, il traite avec cour­toi­sie et préve­nance les mille six cents soldats suédois qui sont faits prison­niers. En 1809 il parti­cipe à la campagne d’Au­triche de Napo­léon mais tombe en disgrâce et rentre à Paris sans nouvelle affec­ta­tion.

Dési­rée, la femme de sa vie

Dési­rée Clary, fille d’un négo­ciant marseillais, rencontre le géné­ral Bona­parte en 1794. Tous deux se fiancent en avril 1795 contre l’avis de la famille de la jeune femme. Mais Napo­léon, lors de l’un de ses dépla­ce­ments à Paris, rencontre José­phine de Beau­har­nais et rompt avec Dési­rée. Deux ans plus tard, le 17 août 1798, celle-ci se marie avec Jean-Baptiste Berna­dotte, à Sceaux.

Un destin de roi

En 1810, à la suite de plusieurs décès dans la famille régnante, la couronne de Suède se retrouve en panne d’hé­ri­tier. Après des mois de coups de théâtre et de rebon­dis­se­ments, les candi­da­tures du roi de Dane­mark et de Jean-Baptiste Berna­dotte sont rete­nues. Un émis­saire envoyé par Napo­léon convainc les Suédois de tous les avan­tages que présente le profil de ce dernier. Le Parle­ment l’élit à l’una­ni­mité le 21 août 1810. Un mois plus tard, le maré­chal est auto­risé à chan­ger de natio­na­lité et peut rece­voir le titre de prince royal de Suède. Il abjure sa reli­gion catho­lique et, le 20 octobre, débarque dans son nouveau pays d’adop­tion. Le 5 novembre, le roi Karl XIII l’adopte comme son fils sous le nom de Karl Johan.

Jean-Baptise s’im­pose comme un chef de guerre, mène une poli­tique de campagnes mili­taires et de conquêtes qui le conduit, en février 1818, à deve­nir roi de l’Union des royaumes de Suède et de Norvège sous le nom de Karl XIV Johan. L’his­toire de la dynas­tie Berna­dotte commen­ce…

Lundi 27 Septembre 2010

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