via : persée


Georgeon François. La formation des élites à la fin de l’Empire ottoman : le cas de Galatasaray. In: Revue du monde musulman et de la Méditerranée, n°72, 1994. Modernités arabes et turque: maîtres et ingénieurs. pp. 15-25. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remmm_0997-1327_1994_num_72_1_1649#


Dans son ouvrage classique The Emergence of Modem Turkey, Bernard Lewis écrivait (p. 112-113):

« Le lycée de Galatasaray exerça une influence énorme sur l’essor de la Turquie moderne. A mesure que le besoin d’administrateurs, de diplomates et d’autres responsables éduqués à l’européenne et capables de se servir des outils administratifs occidentaux, se faisait toujours plus pressant, les diplômés de Galatasaray jouaient un role déplus en plus prépondérant dans la politique et l’administration de l’Empire ottoman puis de la République turque. »

Malgré la place éminente tenue par Galatasaray dans les destinées de la Turquie moderne, que souligne Lewis, nous ne disposons pas encore d’une histoire de l’institution qui permettrait de connaître avec précision les circonstances de sa création (encore que ce soit là l’aspect le moins mal connu), son évolution ultérieure, son rôle dans la formation des élites ottomanes à la fin de l’Empire. Cependant des travaux partiels, parus notamment ces dernières années, permettent de brosser à grands traits les premières décennies d’une institution prestigieuse et, à bien des égards, unique dans l’histoire de l’enseignement en Turquie.

 

Naissance d’une école moderne

 

Pour comprendre les raisons qui ont poussé le Gouvernement ottoman à créer une école comme Galatasaray, il faut remonter au contexte des années 1860.

Quelle est, à ce moment, la situation de l’enseignement dans l’Empire ottoman ? Il y a d’abord l’enseignement traditionnel qui subsiste encore pour une large part, celui des mekteb (les écoles coraniques), où l’on apprend l’alphabet et des notions de grammaire, et celui des medrese (les collèges de théologie), qui forment aux différents degrés de la hiérarchie des oulémas. A cela s’ajoutent les écoles supérieures que l’Empire a éprouvé le besoin de mettre sur pied depuis qu’il a entrepris des réformes de modernisation au XVIIIe siècle : écoles militaires, écoles de médecine, écoles d’ingénieur. A l’époque de la généralisation de ces réformes à partir de 1839 (Tanzimat), le Gouvernement ottoman a commencé à créer, à côté du système religieux traditionnel, des écoles primaires civiles (rusdiyè) qui étaient destinées à donner les premiers rudiments de connaissances aux cadres d’une bureaucratie ottomane en pleine expansion. A côté de cet enseignement contrôlé par l’Etat, et dirigé avant tout – quoique non exclusivement – vers l’élément musulman, il existe une multiplicité d’écoles confessionnelles : écoles des congrégations religieuses, elles-mêmes très diverses, écoles des communautés religieuses (grecques, arméniennes, juives), etc.

Au total, le tableau scolaire tel qu’il apparaît vers le milieu des années 1860 est à la fois fragmentaire et compartimenté. Fragmentaire, parce qu’il y a des lacunes, notamment un « vide » entre les écoles préparatoires et les écoles supérieures ; on ne peut parler alors de système d’enseignement, ni vraiment d’une politique de l’instruction publique. Compartimenté, parce qu’il n’y a aucun lien, ni d’organisation, ni de formation, entre les différents types d’écoles, qu elles soient musulmanes, communautaires ou étrangères.

Les différentes écoles qui existent dans les années 1850-1860 ne répondent plus à la demande de l’Etat des Tanzimat. Réformée et modernisée par Mahmûd II dans les années 30, la bureaucratie demande des fonctionnaires capables d’appliquer les lois et les règlements qui se sont multipliés avec les réformes. D’autre part, le besoin se fait sentir d’élites aux compétences plus larges. Jusqu’à présent, les écoles qui ont été créées sont des écoles professionnelles formant un personnel qualifié dans un domaine spécifique. Mais cela ne suffit plus. A mesure qu’il devient plus complexe, l’Etat des Tanzimat a besoin d’élites aux qualifications plus diversifiées.

Face à cette situation, les dirigeants ottomans vont tenter d’élaborer un système global d’enseignement, d’une part, et d’autre part de créer de nouveaux types d’écoles. En ce qui concerne le premier point, ce n’est pas le lieu d’insister ici. Rappelons simplement que les efforts pour organiser d’une manière cohérente l’enseignement ottoman aboutirent en 1869 à la loi sur l’instruction publique due au ministre Safvet pacha. Cette loi prévoyait la création, au dessus des écoles préparatoires (rusdiyê) et des collèges (idadî), de lycées, qui devaient être appelés écoles impériales (sultanî), le tout devant être couronné par la création d’une université. La mise en œuvre de cette loi fut très lente, mais c’est elle qui devait fournir les orientations de la politique d’enseignement jusqu’à la fin de l’Empire ottoman.

En ce qui concerne la création de nouveaux types d’écoles, déjà en 1857, le Gouvernement ottoman avait ouvert à Paris une « école ottomane » (mekteb-i osmani). Fondée à l’initiative de l’ambassadeur ottoman en France et dépendant du Gouvernement turc, cette école avait pour objectif de regrouper les étudiants ottomans de Paris, pour pouvoir mieux les contrôler et leur assurer une bonne formation supérieure en français. Elle recrutait surtout parmi des élèves venus de l’école de Guerre (harbiye), de l’école de Médecine (tibbiye), de l’école d’Ingénieurs (mûhen- dishane), mais aussi des élèves choisis en fonction du système traditionnel du patronage. Mais l’institution, qui coûtait très cher au Trésor ottoman, ne fonctionna pas d’une manière satisfaisante et fut supprimée au bout de quelques années. Il apparut alors moins coûteux de créer, sur place, une «école impériale ottomane», comme va être appelé le lycée (mekteb-i sultanî-i osmanî).

En dehors de considérations proprement scolaires, les dirigeants ottomans poursuivaient aussi un objectif politique : il s’agissait de mettre sur pied une école ou un réseau d’écoles au sein desquelles se réaliserait l’intégration des différentes nationalités de l’Empire. Ils voulaient substituer à l’éparpillement communautaire un véritable amalgame des différents éléments de l’Empire. Du reste, cette volonté était inscrite dans le Hatt-i Humayûn (rescrit impérial) de 1856, qui affirmait que tous les sujets de l’Empire, sans distinction de nationalité, seraient admissibles aux emplois publics, en la seule considération de leurs capacités et de leurs mérites. Le même texte rappelait que tous les sujets devaient être admis à égalité dans les écoles civiles et militaires.

Cette politique a eu un nom : l’ottomanisme, et deux protagonistes : Ali pacha et Fuad pacha. Les dirigeants ottomans voyaient avec une certaine inquiétude les efforts entrepris dans les années soixante par les non-musulmans pour élever le niveau de leur instruction. Par exemple, le Robert College, institution américaine, avait été fondé en 1863.

Cette volonté politique des dirigeants ottomans a rencontré l’appui de la France du Second Empire. D’une manière générale, Napoléon III soutient la politique de réformes du Gouvernement ottoman. Au moment de l’insurrection de Crête en 1867, la France présente au sultan un plan de réformes qui se donne pour objectif l’amalgame des peuples de l’Empire, pour qu’ils forment une nationalité ottomane, avec des droits égaux et un système d’éducation mixte. Ce plan s’oppose à celui des Russes, qui suggèrent de fractionner l’Empire en régions autonomes basées sur la religion, ce qui aurait « conduit, selon le mot de Fuad pacha, aux « États désunis de Turquie ». Le plan français rencontre pleinement l’adhésion des deux vizirs réformateurs.

L’influence française se concrétise par la visite du sultan Abdûlaziz à Paris — une première pour un souverain ottoman — à l’occasion de l’exposition universelle de 1867. Il résulta de ce voyage inédit un renforcement de l’influence française à Istanbul, l’accélération de réformes pendant quelques années, et la création d’un lycée franco-ottoman.

C’est en effet le modèle du lycée napoléonien qui s’impose alors. On conçoit cette création comme un point de départ : la nouvelle école doit être un modèle appelé ensuite à se diffuser en province. C’est, selon le mot de son premier directeur, L. de Salve, « un lycée-type devant servir de modèle à tous les lycées de province ». De son côté, le ministre français de l’Instruction publique, Victor Duruy, voyait dans le lycée « la métropole de colonies scolaires allant successivement se fixer dans les grandes villes de province ».

Au printemps de 1 867, Ali pacha, Fuad pacha et des experts français élaborent le projet de création d’un lycée. L’ambassadeur de France à Istanbul, Prosper Bourée, joue un rôle considérable dans sa réalisation. Alors que le ministre des Affaires étrangères, Moustiers, défendait l’idée d’une école uniquement ouverte aux musulmans, Bourée soutient qu’il faut inclure les chrétiens — qu’il est nécessaire d’instruire eux-aussi -, afin de réaliser l’idée d' »ottomanisme ».

« Habituer les Osmanlis au partage […] avec toutes les races, écrit-il, sans distinction de religion, les pousser incessamment à la fusion. »

On voit donc que l’objectif que l’on assignait au nouveau lycée dépassait de beaucoup une visée simplement pédagogique. Comme le dit L. de Salve :

« La double pensée qui présida à cette création fut l’introduction d’un enseignement nouveau, donné en langue étrangère, et un essai sérieux de fusion des races indigènes, destiné à préparer l’égale admissibilité de tous les citoyens aux fonctions publiques. »

Un lycée franco-ottoman

 

Pour ne pas retarder l’ouverture du lycée, on avait décidé d’utiliser un bâtiment existant. Après quelques hésitations, le choix s’était porté sur l’ancienne école du Palais, devenue sous Mahmud II l’école de Médecine, puis transformée en caserne sous Abdiilaziz. Ce choix revêtait une grande importance symbolique, car le lieu était prestigieux, situé au cœur de Beyoglu, un quartier moderne, peuplé, fréquenté. Lorsque l’on voudra porter atteinte à la réputation du lycée, on le tranférera à Stamboul dans la partie ancienne de la ville.

L’administration du lycée était française, le directeur choisi par les Français, la discipline celle des lycées napoléoniens ; mais il était prévu que le sous-directeur serait ottoman. Les études sont organisées sur 8 années : les trois premières sont réservées à un enseignement primaire qu’il a paru indispensable d’annexer au lycée pour mettre à niveau les élèves issus du système scolaire traditionnel. Le cursus du lycée proprement dit comprend 5 années d’études. L’instruction religieuse de cette école très mélangée est à la charge des différentes communautés.

Pour l’essentiel, l’enseignement est donné en français ; le recours à des interprètes pour transmettre la leçon des maîtres français, utilisé à l’Ecole de médecine, avait montré ses limites. D’autre part, depuis en gros la guerre de Crimée, la suprématie de la langue française, comme langue étrangère à Istanbul s’est imposée face à l’italien.

Après le lycée, les élèves s’orientaient vers l’enseignement supérieur : l’université d’Istanbul (ouverte en 1900) ou les écoles supérieures de la capitale, ou bien ils allaient achever leurs études à l’étranger. Mais souvent aussi, avec le diplôme du lycée devenu rapidement prestigieux, ils pouvaient entrer directement dans la carrière administrative.

Les deux premières années, le nombre des élèves s’accrut rapidement puisqu’il passa de 399, au moment de l’ouverture en septembre 1868, à 620 à la fin de l’année 1869. La plupart d’entre eux étaient internes, et beaucoup recevaient une bourse du Gouvernement ottoman, car la scolarité était payante à Galatasaray.

La répartition confessionnelle est intéressante : en principe, la moitié des élèves devaient être musulmans. En fait, cela n’a pas été le cas au début. Au moment de l’ouverture du lycée, il y avait sur 409 inscrits, 172 musulmans et 237 non- musulmans, parmi lesquels 31 Arméniens catholiques, 58 Arméniens grégoriens, 41 Grecs, 26 catholiques latins, 47 Israélites et 34 Bulgares. La plupart des premiers diplômés de l’école furent des Arméniens.

En ce qui concerne l’origine géographique des élèves, il faut souligner un fait essentiel : ils sont presque tous originaires de la capitale. Le premier lycée ottoman est vraiment un lycée istanbouliote. Il y a à cela deux raisons : Galatasaray devait être un premier lycée qui allait être suivi d’autres créations dans les provinces. L’autre raison, sans doute la plus importante, est révélée par Bourée dans l’une de ses dépêches au Quai d’Orsay :

« Je jugeais nécessaire, sans le dire, de réserver l’internat de Galata Serai et son meilleur enseignement aux enfants de grandes familles turques [de la capitale] qui, par leur position et par leur naissance, seront appelés aux grandes fonctions de l’Etat plus vite que d’autres qui, condamnés à des plus difficiles débuts verront peut-être plus ou moins stérilisées leurs connaissances acquises. »

Ce choix de recrutement à partir de la capitale va fixer durablement la coloration sociale de Galatasaray et en faire le lycée des élites de la capitale.

Dès sa création, le lycée avait rencontré de vives oppositions. Passons sur celle du ministre de la Guerre, Namik pacha, opposé à l’installation de l’école dans ce qui était une caserne de l’armée. Plus sérieusement, le lycée rencontra l’hostilité des Russes : l’ambassadeur russe à Istanbul, le tout puissant Ignatiev, lança une attaque en règle dans un journal local, le Levant Herald. Il dénonçait la volonté d’hégémonie française, et soutenait les revendications des Grecs qui auraient souhaité qu’une part plus importante soit faite à leur langue dans le programme du lycée. De son côté, l’Eglise catholique manifesta sa méfiance ; la hiérarchie voyait d’un mauvais œil la création de collèges mixtes, mélangeant les religions, un type d’institution qui représentait à ses yeux une menace pour la foi. Le pape envoya deux brefs au patriarche arménien catholique pour demander aux familles de s’abstenir d’envoyer leurs enfants dans le nouveau lycée.

Les jeunes-ottomans, opposants à la politique d’Ali et Fuad pacha, qui se trouvaient en exil en Europe, avaient fait part de leurs inquiétudes. Dans leurs publications, ils exprimaient leur regret que les dirigeants aient choisi d’ouvrir une école étrangère, plutôt que de réformer le système existant et ils dénonçaient le risque de voir, à la suite de Galatasaray, se multiplier les écoles sous obédience étrangère.

Après des débuts prometteurs, le lycée de Galatasaray va vivre des moments difficiles à partir de la rentrée de 1869. Ces difficultés sont liées au contexte intérieur d’abord. Les deux artisans ottomans, qui s’étaient impliqués au plus haut point dans la création du lycée disparaissent : Fuad pacha en 1869, et Ali pacha en 1871. Après Ali pacha commence, sous le grand-vizirat de Mahmud Nedim pacha une période de chaos et de réaction, une période difficile pour le lycée.

A cela s’ajoute la conjoncture internationale : le lycée était une création française, c’était le symbole de l’influence française sur les bords du Bosphore. Or la guerre de 1870 et la défaite affaiblissent considérablement la position de la France à Istanbul. L’influence française subit un net coup d’arrêt dont témoigne, par exemple, la suppression de l’enseignement en français à l’Ecole de médecine. La Russie en profite pour relever la tête.

Les critiques ne désarment pas, mais elles mettent maintenant l’accent sur le caractère délétère de l’influence française. Un article paru dans la presse en octobre 1871, ironise sur « l’école impériale de M. Bourée » qui mine l’éducation des enfants de la patrie. Un peu plus tard, l’écrivain Ahmed Midhat se fait le porte- parole des mêmes sentiments lorsqu’il dénonce, dans Galatasaray, une école française « second empire », ouverte par l’ambassade de France, où l’enseignement se fait en français, et où un professeur d’histoire a osé dans ses cours qualifier les Ottomans de barbares…

Les conséquences de cette conjoncture nouvelle ne se font pas attendre : d’abord l’école, qui avait déjà souffert du très grave incendie de 1870, doit abandonner ses bâtiments en 1873, et se transporter à Stamboul, à la place de l’école de médecine de Giilhane, déplacement qui signifie que le pouvoir y attache moins d’importance. Le deuxième fait à signaler, c’est la diminution significative du nombre des élèves : en 1871, ils étaient 550 ; à la fin de l’année ce chiffre s’était déjà réduit à 471, pour tomber à 362 en avril 1872. L’école attire moins, et c’est sans doute le meilleur signe du déclin observable durant les années 1870.

En janvier 1877, dans une période de grave crise pour l’Empire ottoman (la guerre avec la Russie menace), le Sultan Abdiilhamid nomme Ali Suavi directeur du lycée de Galatasaray. Un choix dicté sans doute par le ralliement de cet ancien opposant jeune-ottoman à Abdiilhamid et au fait qu’il est un intellectuel d’un certain renom. Dans un rapport sur la situation de l’école, Ali Suavi critiquait les méthodes de gestion du lycée. Il dénonçait le déséquilibre en faveur des non-musulmans à la fois au niveau du nombre (ils sont alors 377 contre 162 musulmans), et de l’octroi des bourses qui leur est plus favorable. D’autre part, Ali Suavi reproche à des élèves, notamment les Bulgares, leur comportement anti-ottoman pendant la crise de 1876 ; certains d’entre eux auraient, pendant la révolte de Bulgarie du mois de mai, brûlé des villages musulmans. Ali Suavi entreprit une politique de rééquilibrage, mais en attendant, sa gestion contribua surtout à désorganiser l’institution, si bien qu’il fut démis de ses fonctions par le sultan après moins d’un an d’expérience.

Galatasaray dans la société de la fin de l’Empire ottoman

Lire sur Persée

Conclusion

« La première fenêtre de l’Orient qui s’ouvre sur l’horizon de l’Occident », telle est la définition que donna de Galatasaray le grand poète turc Tevfik Fikret.

Malgré les critiques formulées à l’égard du lycée, Galatasaray n’était pas une école « coloniale ». Même si au moment de sa création, ses promoteurs français usaient d’un vocabulaire largement « colonial » (où il était question d' »indigènes », de « races », de « métropole »), même si le modèle était français, et même si une partie des ressources provenait du Trésor français, l’Etat ottoman a conservé le contrôle sur l’orientation générale du lycée, et il a pu le faire évoluer, dans le dernier quart du XIXe siècle, en fonction de son intérêt et de ses besoins. Les programmes et les enseignements étaient adaptés en fonction du public ottoman. Les élèves de Galatasaray n’ont pas eu d’ancêtres gaulois.

Ce qui est sûr, c’est que Galatasaray a accentué la tendance à l’occidentalisation des élites ottomanes et turques, et qu’il a contribué à aggraver, au même titre que les grandes écoles, le fossé entre les élites traditionnelles formées dans l’univers des medrese et les élites modernes. Parmi les anciens élèves de Galatasaray, Mustafa Kemal n’a pas eu de peine à puiser des soutiens actifs et des supporters ardents à sa politique de réforme et de modernisation de l’Etat turc républicain. […] Créée en 1992, une université de Galatasaray est venue parachever l’effort entrepris il y a un siècle et demi.

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