via 14 octobre 1066 – Guillaume le Bâtard conquiert l’Angleterre – Herodote.net


14 octobre 1066
Guillaume le Bâtard conquiert l’Angleterre


Le 14 octobre 1066, une petite armée féodale à peine débarquée en Angleterre bat les troupes du roi en titre. La victoire à Hastings du duc de Normandie Guillaume le Bâtard marque la naissance de l’Angleterre moderne.

Le vainqueur descend de Rollon, un chef viking qui s’est établi 150 ans plus tôt à l’embouchure de la Seine.

Guillaume, un bâtard formé à la dure
La tapisserie de Bayeux (détail)
La tapisserie de Bayeux (détail)

À la mort du roi anglais Édouard le Confesseur, les seigneurs anglo-saxons élisent Harold pour lui succéder. Mais le duc de Normandie prétend que la couronne d’Angleterre lui a été promise par le défunt roi qui était aussi son oncle. C’est ainsi qu’il débarque sur l’île avec 4 à 6 000 hommes.

Harold arrive à sa rencontre avec une infanterie réputée mais qui sort fourbue d’une bataille contre des Norvégiens.

Après un début de combat indécis, les Normands prennent le dessus grâce à leur cavalerie. Harold est blessé à l’oeil par la flèche d’un archer normand. Sa mort entraîne la dispersion de ses troupes et la victoire définitive de Guillaume.

À Bayeux, en Normandie, on peut voir la célèbre tapisserie dite «de la reine Mathilde», du nom de l’épouse de Guillaume. Elle raconte l’histoire de la Conquête sur 70 mètres de long.

Cette tapisserie a été commandée à des artisans saxons par l’évêque de Bayeux, Otton de Conteville, pour orner le chœur de sa cathédrale. C’est la première bande dessinée connue.

Un réformateur hardi

Guillaume est couronné roi d’Angleterre à l’abbaye de Westminster, à Londres, le jour de Noël 1066. Mathilde est à son tour couronnée deux ans plus tard.

Le souverain modernise l’administration du pays. Il partage aussi entre ses vassaux les seigneuries anglaises, éliminant de la sorte la noblesse issue des précédents envahisseurs, les Angles et les Saxons.

Les Normands introduisent par ailleurs leur langue d’adoption, le français. De là le très grand nombre de mots et de racines que possèdent en commune l’anglais et le français modernes.

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